Le jeu d’échecs a vu le jour, pour la première fois, en Asie entre l’an 300 et l’an 600. Depuis ce temps, ses règles n’ont pas cessé d’évoluer étant donné qu’il a été adopté par de nombreux pays. Actuellement, c’est une discipline à part entière qui dispose même de sa propre fédération. Cependant, puisque ce n’est pas tout le monde qui maitrise ses règles et ses particularités, ci-après quelques notions sur ce jeu.
Présentation générale du jeu d’échecs
Le jeu d’échecs se joue sur une tablette carrée qui dispose de 32 cases noires ou sombres et de 32 cases blanches ou claires alternées, lesquelles sont numérotées de 1 à 8 à la verticale et de A à H à l’horizontale. Avant de commencer une partie, il faut s’assurer que la case qui se trouve dans le coin inférieur à droite soit blanche et que les pièces blanches se placent dans les deux premières rangées. Au début, chaque joueur dispose de 16 pièces de la même couleur que les cases dont deux fous, deux cavaliers, deux tours, une dame, un roi ainsi que 8 pions. Celles-ci diminuent au fur et à mesure que le jeu progresse et jusqu’à ce que le roi n’arrive plus à se déplacer, ou jusqu’à ce qu’aucune autre pièce ne puisse plus se mettre entre lui et celle qui l’attaque, ou encore jusqu’à ce qu’il soit la cible directe d’une autre pièce. Comment dispose-t-on les pièces sur un échiquier ?
Disposition et déplacement des pièces sur l’échiquier
Sur la dernière rangée située face au joueur, les tours se placent aux coins gauche et droit de l’échiquier. Ils se déplacent à l’horizontale ou à la verticale et peuvent sauter autant de cases que nécessaire. À leur côté se trouvent les cavaliers, qui dessinent un « L » en sautant de 3 cases pour se déplacer. Après les cavaliers, il y a les fous, qui se déplacent diagonalement sans nombre de cases prédéfinies. Au milieu et à droite, il y a le roi qui ne peut bouger que d’une case à la fois. Au milieu et à gauche, il y a la dame qu’on peut déplacer dans toutes les directions. Sur la rangée suivante, il y a les pions qui forment un mur de protection et qui avancent de case en case sauf à leurs premiers déplacements où on a la possibilité de les faire sauter d’une case.
Les autres déplacements possibles
Outre, ces déplacements habituels, plusieurs autres coups sont permis au jeu d’échecs. Il y a alors le roque qui consiste à mettre le roi à côté de la tour en le déplaçant de 2 cases vers la tour et inversement de déplacer la tour de 3 cases du côté du roi. Cependant, cela n’est pas possible si l’un d’eux a déjà bougé, si le roi est en échec ou s’il y a des pièces qui les séparent. Il y a également la promotion qui fait d’un pion une dame, un fou ou un cavalier lorsqu’il atteint la rangée qui se trouve à proximité de l’adversaire. La prise en passant, quant à elle, consiste à éliminer un pion blanc adverse qui arrive à la cinquième rangée ou un pion noir adverse qui atteint la quatrième rangée avec un autre qui se déplace pour la première fois. Tous ces coups sont permis dès le début de la partie étant donné que l’objectif est de faire un échec et mat.
Échec et mat
L’objectif dans le jeu d’échecs est de capturer le roi du joueur adverse. En effet, celui qui y arrive gagne la partie. Cependant, il faut quand même savoir faire la différence entre échec, pat ainsi qu’échec et mat. Pour le premier, le roi est menacé par une pièce de l’adversaire et il faut le déplacer pour éviter que ce dernier ne l’élimine. Dans le cas où cela n’est pas possible, il y a échec et mat. Parmi les mats les plus fréquents, il y a celui qu’on fait avec une ou deux tours. Cependant, cela dépend du niveau de chaque joueur. On parle de pat en cas de match nul c’est-à-dire lorsque l’un des joueurs n’a plus la possibilité de déplacer ses pièces alors que son roi est encore libre.
Les ouvertures
Une ouverture est le début de la partie ou le joueur doit sécuriser son roi, prendre possession du centre, entrainer un déséquilibre et développer ses pièces. En général, chacune d’elle porte le nom de celui qui l’a trouvé, d’un pays ou des mots qui donnent les détails sur le coup. On a alors l’ouverture italienne, écossaise, la défense Petrove, la défense Philidor ou encore le gambit du roi.