De nombreux sites et programmes nous proposent aujourd’hui de jouer contre la machine. Pour ces types de jeux, il y a ceux qui sont très mal programmés, ce qui fait que certains tournent directement le dos lorsqu’il s’agit de jouer contre l’ordinateur. D’un autre côté, il y a ceux qui sont très bien programmés comme les jeux d’échecs. Dans ces cas-là, il se présente comme un vrai adversaire. Il est même possible de se mettre quelques limites et quelques exigences pour qu’on se trouve devant un ordinateur adversaire très redoutable. On se demande alors s’il est vraiment intéressant de jouer aux échecs contre celui-ci. C’est ce que nous allons essayer de répondre.
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Commencer à jouer aux échecs avec l’ordinateur
Il y a mille-et-une façons d’apprendre les échecs. Vous pouvez vous rendre dans ces centres culturels où l’on organise souvent des parties d’échecs : il y aura sûrement quelqu’un qui pourrait vous initier à ce jeu. Vous pouvez également demander à un ami de venir chez vous pour vous apprendre. Dans ce dernier cas, vous devez avoir un échiquier avec des pions.
Pour ne pas déranger les gens et pour ne pas avoir à acheter un jeu d’échecs, vous pouvez vous rendre sur un site de jeux pour apprendre. À la place d’un maître, vous aurez une machine. Sur ces sites, on vous donnera des leçons sur les stratégies, sur les tactiques, sur les attaques et sur les ouvertures. Après avoir imprégné les bases de l’échec, vous pouvez vous lancer dans une partie de niveau « débutant » où vous jouerez contre une machine.
Même si vous les avez déjà bien intégrés, vous pouvez toujours perdre. La défaite ne doit pas vous décourager. Une chose est sûre : en ayant un ordinateur face à vous, on ne vous fera aucun cadeau, car ici, le but est d’apprendre et non de vous faire plaisir.
Pour s’entraîner
Si vous avez déjà passé le niveau « débutant », vous pouvez maintenant monter au niveau « intermédiaire » pour mieux vous entraîner. Ce n’est pas en restant au niveau « débutant » que vous allez réussir à vaincre un adversaire lorsque vous serez en compétition face à lui.
Pour ce faire, continuez votre entraînement en ligne. Sur certains sites, il y en a même qui sont constitués de plusieurs parties et plus vous en faites, plus le niveau sera élevé. Vous serez ainsi mieux entraîné et vous pourrez espérer avoir plus de victoires que de défaites à ce jeu.
Pour se perfectionner et pour tester les techniques de jeu
Pour ceux qui sont déjà à un niveau « avancé » en échecs, le jeu contre l’ordinateur est aussi un moyen de se perfectionner. C’est en jouant que vous allez vous perfectionner et pour ne pas déranger votre entourage, vous pouvez vous le faire en vous lançant le défi de combattre la machine.
Si vous avez une stratégie particulière à vous, un adversaire pourrait également avoir la même. Donc, pour explorer d’autres techniques, vous pouvez le tester en jouant avec votre ordinateur. Une défaite face à une machine vous servira de leçon et vous permettra d’affiner votre stratégie. Une fois que vous serez face à un vrai adversaire, vous aurez plus de chance de gagner, car vous pourrez aussi déceler la stratégie de votre compétiteur, ce qui est un atout non négligeable.
C’est une machine, mais aussi un redoutable adversaire d’échecs
On peut comprendre la réticence de certains joueurs de se mettre devant une machine, car il se peut qu’elle ait été programmée pour jouer et rejouer sur une même stratégie. En échecs, il est rare de faire face à un adversaire qui fonctionne sans raisonnement. Les programmes d’échecs ont évolué depuis le temps et la machine est aujourd’hui plus intelligente dans une partie.
La machine ne laisse aucun cadeau à son adversaire et cette histoire d’intelligence des programmes d’échecs remonte à quelques années quand le champion du monde russe en échecs Garry Kasparov a été battu par le programme édité par IBM, Deep Blue. À cette époque, le programme était encore très basique, mais son efficacité résidait dans la capacité de calcul : il faisait 200 millions de coups par seconde. Aujourd’hui, les programmes ont été plus améliorés et agissent comme de vrais « humains ».
